Découvrez la dernière publication de Pierre Noual : « De Vinci, l'art et le droit » publié dans l'ouvrage Patrimoine, art et droit sous la direction de Maïa-Oumeïma Hamrouni et Eric Canal Forgues Alter aux éditions Bruylant.
Léonard de Vinci fut tout à la fois peintre, ingénieur, philosophe, astronome, musicien, anatomiste, mathématicien, architecte, physicien, botaniste... mais pas juriste. Pour autant, cela signifierait-il que la corde du droit manquerait à son arc ? À l’occasion de la célébration du cinquième centenaire de sa mort, cette interrogation mérite l’attention tant le legs du génie de la Renaissance s’avère aujourd’hui riche en enseignements et réflexions juridiques.
Découvrez la dernière publication de Maître Pierre Noual : « De Vinci, l'art et le droit » publié dans l'ouvrage Patrimoine, art et droit sous la direction de Maïa-Oumeïma Hamrouni et Eric Canal Forgues Alter aux éditions Bruylant.
Présentation de l'ouvrage
Le patrimoine, l’art et le droit, réunis ici dans un même élan, entretiennent des rapports plus étroits et plus riches qu’un simple rapprochement des mots ne semble a priori l’indiquer.
Qu’il soit d’intérêt religieux, archéologique ou, plus immédiatement, culturel, le patrimoine constitue un objet juridique dont l’universalité proclamée requiert avant tout protection. De même, l’art et l’historien de l’art sont amenés à rencontrer l’une ou l’autre des manifestations du droit, que ce soit dans le cadre de l’authentification d’une œuvre ou dans le processus de résolution d’un conflit d’attribution.
C’est en réalité cet enrichissement réciproque que le présent ouvrage entend évoquer au travers de rapprochements originaux ou moins envisagés. Comment ainsi apprendre au juriste à penser comme un artiste lorsqu’on sait que de la créativité et de l’inspiration peuvent naître les meilleures narrations au service du droit ? Comment lui permettre de comprendre l’ubiquité de l’œuvre d’art, qui ne s’embarrasse pas d’un lieu de découverte (manuscrits de la mer Morte) ou d’appartenance (Japon, Allemagne). Comment lui montrer que la modernité n’est pas non plus opposée à la conservation du sacré ni à la fusion des cultures ? Comment surtout permettre au juriste de garder une certaine humilité quand le droit, lui-même ars boni et aequi, reste bien éphémère face aux grandes œuvres de l’art et aux grandes réalisations de l’art et du patrimoine ?
Autant de considérations qui appellent des éléments de réponse que le lecteur voudra bien trouver au fil des pages de ce livre. Autant de vignettes, autant de collages qui témoignent des efforts du droit à trouver un cadre de règles suffisamment flexible et ouvert pour préserver ce qui constitue les apports incontournables de l’art, de la culture et du patrimoine à notre humanité, à savoir la liberté, l’originalité et la diversité.
Pour commander l'ouvrage et découvrir les premières pages et le sommaire : en savoir plus.
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